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Ils ne se reproduiront pas
Pour répondre au commentaire de Thoraval sur le message précédent... voici de quoi alimenter son moulin à eau (de feu?)
A la lumière glauque et sale de notre humanité en décomposition, nous observons avec ferveur et passion les déambulations de nos rejetons. On s’extasie, on les adore, on fantasme sur le devenir de ces êtres qui, fatalement, voteront à gauche comme à droite, dénigreront la différence et colleront leurs ancêtres au mouroir, en maison de retraite pardon. C’est ainsi : nous engendrons afin de pouvoir nous rassurer de notre utilité dans ce monde, tout en oubliant que c’est ce même raisonnement qui nous as mis, nous autres parasites actuels, sur cette terre.
Fallacieux ? Cruel ? Parce que vous la trouvez saine et honnête, cette nature humaine ? Je sais que c’est une redite, mais à bien regarder notre monde, la solution du moindre mal (entendre par là du moindre effort intellectuel) est la seule qui nous soit systématique. On a des problèmes sociaux ? Noyons les sous des problèmes supposés plus graves. Les gens ne croient plus dans la société ? Aucun problème, inondons les de biens de consommations afin qu’ils comprennent que c’est « pour leur bien ». Nos gosses deviennent des voyous incontrôlables ? Blâmons l’école sans moyen, les parents immigrés (et donc forcément mauvais puisque pas comme nous), et ajoutons le tout dans le creuset de l’héritage des banlieues poubelles ! Pratique d’ailleurs, la notion d’héritage : « C’est leur faute, ils auraient dû penser ça autrement ! ». Malin, filons la responsabilité du présent à ceux du passé. Les tombes ne se plaignent jamais…
Hé oui ! Le mioche, ce bout de gras entourant de la flotte et de la bidoche (et quelques os pour le maintien), cette saleté bipède qui d’abord couine et emplit les couches, puis qui braille et vous tape de cent sacs, il est là, et il vous ressemble. N’allez pas lui dire que c’est son caractère. Lâches parents que nous sommes, si le gosse est un ahuri, ce sont les parents qui ne savent pas l’éduquer. En revanche, s’il devient un mouton socialement acceptable, c’est alors l’œuvre d’un travail de tous les instants de ses géniteurs. Quelle ironie ! Ce gamin est tout autant salopard et couard que nous le sommes tous, et qui plus est, il saura, de par son intelligence machiavélique, vous coller sous le nez vos contradictions. Un gosse, c’est notre cliché en plus petit, c’est un avenir réitérant les conneries du passé, et pardessus le marché, c’est la chance immense de se savoir impuissant face à lui, une fois l’âge du pipi caca dépassé.
Comment ça, le gosse vous doit respect et considération ? Ce serait alors oublier que c’est VOU qui l’avez conçu, donc que c’est VOUS qui l’avez foutu dans un monde qui se désagrège, qui schlingue plus le mazout que la violette, et qui, finalement, s’étouffera par gavage excessif d’argent et de marchandises. De toute façon, ces considérations nous dépassent tous très rapidement. Soyons honnêtes : la technologie aidant, le côté autiste de l’Homme allant en augmentant, les reliques que nous sommes, ces symboles de la cassette vidéo et du 33 tours, sommes condamnés à subir les méthodes cyniques et froides de l’informatique à outrance. Perdons trois jours à chercher le pourquoi d’une merde sur l’ordinateur, quand le mioche, lui, né dans l’ère du numérique, prendra le temps de vous vider votre compte via une carte bleue piratée à votre insu !
Et il faudrait être fier d’engendrer une telle engeance ? Que les rats soient satisfaits de proliférer parce que telle est leur essence (et de réguler leur population par sélection non naturelle à coup de cyanure et autres poisons), nous, nous sommes heureux de faire grossir les rangs des glandeurs, des sociopathes et autres déçus de l’existence. Notre essence, c’est de proliférer en anéantissant notre monde ! L’internationale ? Prolétaires de tous les pays, unissez vous ? NON ! Parasites de toutes les nations, empiffrez vous, avant qu’il n’y ait plus rien à piller !
Je sais qu’il est désagréable de proférer de tels propos, d’autant que nombre de personnes supposent, à tort, que l’existence n’est faite que pour offrir un lendemain à notre descendance. Soyons honnêtes : c’est un plaisir égoïste que de jouer les Pygmalion avec nos rejetons. « Tu veux faire du sport ? » doit se comprendre « Fais du foot petit con, moi j’étais minable dedans ». « Tu es jolie ma puce, elle te plait la robe ? » sera un « prends ce torchon ou rien d’autre, sale morveuse. Et me fais pas un scandale, ou je t’en retourne une fissa ». Nous rejetons nos frustrations sur ces morpions, et leur collons nos complexes dans la peau. Vous avez échoué au BAC ? Votre fils se devra de faire mini BAC +4 ! Vous êtes une merde en histoire ? Votre fille sera tenue de connaître tous les rois de France avec leurs dates, leurs CV, et si possible, d’être capable de les reconnaître en toute circonstance.
Maintenant, je sais que je vais me faire insulter par les jeunes parents gagas devant le bout de bidoche affalé dans sa poussette. Mais qu’ils arrêtent de nous gonfler ! Socialement intégrés, une fois le « truc » mis en route, plus de relations sociales ! Et puis, en plus, si vous n’avez pas d’enfant, c’est automatiquement « Tu attends quoi ? », ou, pire encore, vous avez le privilège de savourer les discussions absconses sur le consumérisme analysé à l’aune des prix des couches et des biberons, de l’éducation, et enfin, de vous entendre vous faire apostropher avec un « tu peux pas comprendre » fort à propos. Fort à propos !? Parce qu’il faut donc avoir eu un mouflet pour piger que nul ne sait réellement les tenir en laisse, et que nul n’est foutu de trouver une méthode systématique pour les empêcher de devenir d’insupportables braillards égocentriques !
Enfin, si j’ai le « plaisir » de me reproduire… faites que je sois un père moins con que la moyenne, moins extasié par ces petits bidules qui vomissent, pleurent et chient à longueur de journée, et qui convertissent vos heures de sommeil en heures de supplice !
RHAAAAAAAAA !
A la lumière glauque et sale de notre humanité en décomposition, nous observons avec ferveur et passion les déambulations de nos rejetons. On s’extasie, on les adore, on fantasme sur le devenir de ces êtres qui, fatalement, voteront à gauche comme à droite, dénigreront la différence et colleront leurs ancêtres au mouroir, en maison de retraite pardon. C’est ainsi : nous engendrons afin de pouvoir nous rassurer de notre utilité dans ce monde, tout en oubliant que c’est ce même raisonnement qui nous as mis, nous autres parasites actuels, sur cette terre.
Fallacieux ? Cruel ? Parce que vous la trouvez saine et honnête, cette nature humaine ? Je sais que c’est une redite, mais à bien regarder notre monde, la solution du moindre mal (entendre par là du moindre effort intellectuel) est la seule qui nous soit systématique. On a des problèmes sociaux ? Noyons les sous des problèmes supposés plus graves. Les gens ne croient plus dans la société ? Aucun problème, inondons les de biens de consommations afin qu’ils comprennent que c’est « pour leur bien ». Nos gosses deviennent des voyous incontrôlables ? Blâmons l’école sans moyen, les parents immigrés (et donc forcément mauvais puisque pas comme nous), et ajoutons le tout dans le creuset de l’héritage des banlieues poubelles ! Pratique d’ailleurs, la notion d’héritage : « C’est leur faute, ils auraient dû penser ça autrement ! ». Malin, filons la responsabilité du présent à ceux du passé. Les tombes ne se plaignent jamais…
Hé oui ! Le mioche, ce bout de gras entourant de la flotte et de la bidoche (et quelques os pour le maintien), cette saleté bipède qui d’abord couine et emplit les couches, puis qui braille et vous tape de cent sacs, il est là, et il vous ressemble. N’allez pas lui dire que c’est son caractère. Lâches parents que nous sommes, si le gosse est un ahuri, ce sont les parents qui ne savent pas l’éduquer. En revanche, s’il devient un mouton socialement acceptable, c’est alors l’œuvre d’un travail de tous les instants de ses géniteurs. Quelle ironie ! Ce gamin est tout autant salopard et couard que nous le sommes tous, et qui plus est, il saura, de par son intelligence machiavélique, vous coller sous le nez vos contradictions. Un gosse, c’est notre cliché en plus petit, c’est un avenir réitérant les conneries du passé, et pardessus le marché, c’est la chance immense de se savoir impuissant face à lui, une fois l’âge du pipi caca dépassé.
Comment ça, le gosse vous doit respect et considération ? Ce serait alors oublier que c’est VOU qui l’avez conçu, donc que c’est VOUS qui l’avez foutu dans un monde qui se désagrège, qui schlingue plus le mazout que la violette, et qui, finalement, s’étouffera par gavage excessif d’argent et de marchandises. De toute façon, ces considérations nous dépassent tous très rapidement. Soyons honnêtes : la technologie aidant, le côté autiste de l’Homme allant en augmentant, les reliques que nous sommes, ces symboles de la cassette vidéo et du 33 tours, sommes condamnés à subir les méthodes cyniques et froides de l’informatique à outrance. Perdons trois jours à chercher le pourquoi d’une merde sur l’ordinateur, quand le mioche, lui, né dans l’ère du numérique, prendra le temps de vous vider votre compte via une carte bleue piratée à votre insu !
Et il faudrait être fier d’engendrer une telle engeance ? Que les rats soient satisfaits de proliférer parce que telle est leur essence (et de réguler leur population par sélection non naturelle à coup de cyanure et autres poisons), nous, nous sommes heureux de faire grossir les rangs des glandeurs, des sociopathes et autres déçus de l’existence. Notre essence, c’est de proliférer en anéantissant notre monde ! L’internationale ? Prolétaires de tous les pays, unissez vous ? NON ! Parasites de toutes les nations, empiffrez vous, avant qu’il n’y ait plus rien à piller !
Je sais qu’il est désagréable de proférer de tels propos, d’autant que nombre de personnes supposent, à tort, que l’existence n’est faite que pour offrir un lendemain à notre descendance. Soyons honnêtes : c’est un plaisir égoïste que de jouer les Pygmalion avec nos rejetons. « Tu veux faire du sport ? » doit se comprendre « Fais du foot petit con, moi j’étais minable dedans ». « Tu es jolie ma puce, elle te plait la robe ? » sera un « prends ce torchon ou rien d’autre, sale morveuse. Et me fais pas un scandale, ou je t’en retourne une fissa ». Nous rejetons nos frustrations sur ces morpions, et leur collons nos complexes dans la peau. Vous avez échoué au BAC ? Votre fils se devra de faire mini BAC +4 ! Vous êtes une merde en histoire ? Votre fille sera tenue de connaître tous les rois de France avec leurs dates, leurs CV, et si possible, d’être capable de les reconnaître en toute circonstance.
Maintenant, je sais que je vais me faire insulter par les jeunes parents gagas devant le bout de bidoche affalé dans sa poussette. Mais qu’ils arrêtent de nous gonfler ! Socialement intégrés, une fois le « truc » mis en route, plus de relations sociales ! Et puis, en plus, si vous n’avez pas d’enfant, c’est automatiquement « Tu attends quoi ? », ou, pire encore, vous avez le privilège de savourer les discussions absconses sur le consumérisme analysé à l’aune des prix des couches et des biberons, de l’éducation, et enfin, de vous entendre vous faire apostropher avec un « tu peux pas comprendre » fort à propos. Fort à propos !? Parce qu’il faut donc avoir eu un mouflet pour piger que nul ne sait réellement les tenir en laisse, et que nul n’est foutu de trouver une méthode systématique pour les empêcher de devenir d’insupportables braillards égocentriques !
Enfin, si j’ai le « plaisir » de me reproduire… faites que je sois un père moins con que la moyenne, moins extasié par ces petits bidules qui vomissent, pleurent et chient à longueur de journée, et qui convertissent vos heures de sommeil en heures de supplice !
RHAAAAAAAAA !
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