Je ne plierai pas
Ah, le nouvel an, ce rituel abscons où l'on célèbre la fin d'un cycle de rotation de la terre autour du soleil! Qu'on m'explique, car je suis probablement un imbécile chronique, mais je ne saisis pas vraiment l'intérêt de procéder à une telle célébration, surtout parce qu'elle ne fait qu'être un prétexte à des beuveries, à une hypocrisie généralisée, et à supporter la litanie des "bonne année" qui se répète pendant au moins deux semaines après la date fatidique. Que je saisisse: on se souhaite une meilleure année, ou bien une "bonne" tout simplement? Selon moi, on devrait s'envoyer des "faites que cette année à venir soit moins merdique que la précédente!".
Bien entendu, certains tiquent sur le terme hypocrisie, et vont même jusqu'à s'interroger sur ma santé mentale pour balancer une telle insanité. Allons, soyez adultes (pour ceux qui le sont), soyez francs jusqu'à l'honnêteté totale: vous lancez des vœux à des gens que vous ne pouvez pas blairer, simplement pour vous éviter les messes basses concernant votre manque de courtoisie, ou encore pour vous épargner des engueulades avec des proches (qui a dit belle-mère?! Qu'il se dénonce!), alors que vous n'arrivez même pas à en accepter la simple présence dans une distance de sécurité. On donne du bonne année comme l'on donnerait de la B.A, vous savez, cette pièce jaune jetée négligemment dans le gobelet d'un pauvre hère en vous disant "il picolera, mais au moins j'ai ma conscience pour moi". Comme je le dis souvent: foutaises. Contentez-vous d'être sincères, cela vous fera pas mal d'histoires lors du premier naufrage, mais ensuite vous aurez une paix digne des plus grands souverains fainéants.
Oh, d'aucun va me dire que, non ils ne donnent pas des vœux à tout le monde, que non ce n'est pas hypocrite, et que non ils ne cirent pas les pompes en agissant de la sorte. Fort bien. J'accepte le propos, mais cela sous-entend alors que les dits vœux sont alors machinaux, sitôt dits sitôt oubliés, et qu'en conséquence ils ne valent guère plus que la salive gaspillée à lancer les deux mots fatidiques. Alors pourquoi se fouler la langue, quand on peut s'en épargner l'effort? Je ne renie par le droit d'être sympathique, pour ne pas dire lumineux de ceux qui nous donnent de la générosité et de l'espoir avec candeur, mais au-delà, je doute que tout le monde soit atteint de cette grâce, de ce cœur pur qui donne sans attendre quoi que ce soit en retour. Cynisme? Cruauté? Non, juste une lucidité ordinaire me faisant douter des gens.
Certains attendent sûrement de moi que je dénonce le consumérisme et le profit généré par les fêtes de fin d'année. Je l'ai déjà fait à tant de reprises qu'il serait mal venu de remettre le couvert, donc je vous laisse à vos réflexions sur ce que sont réellement ces fêtes. La seule à se demander est: fait-on preuve de sincérité avec les vœux et les cadeaux, ou bien le fait-on pour obtenir une tranquillité d'esprit?
Bref. Je ne plierai pas: je hais les fêtes, et ça, ce n'est pas nouveau. Je les hais parce qu'elles ne représentent rien d'autre qu'une date sur un calendrier, parce qu'il serait de bon ton d'agir au quotidien et non de manière ponctuelle, et pardessus tout de cesser de suivre ces obligations parce que la masse agit de même. Cela ne me fait pas dire de ne pas répondre, car la politesse est importante à mes yeux, mais avant tout de ne donner du "bonne année" que lorsqu'on est convaincu qu'on le fait parce qu'on souhaite réellement une bonne année à l'autre… Je sais bien que c'est un cliché absolu, que je vais encore passer pour un misanthrope doublé d'une pourriture immorale, mais après tout, mieux vaut passer pour un con, que de l'être en faisant mine de ne pas l'être.
Sur ce, je vous souhaite non pas une bonne année, mais carrément "je vous souhaite que l'avenir vous sera plus agréable qu'il ne l'a été l'année dernière". Pourquoi cette différence? Parce qu'au moins, si vous ne me relisez jamais, j'aurai la certitude de ne pas cantonner mes vœux à une période temporelle restreinte, mais pour le plus longtemps possible!
Bien entendu, certains tiquent sur le terme hypocrisie, et vont même jusqu'à s'interroger sur ma santé mentale pour balancer une telle insanité. Allons, soyez adultes (pour ceux qui le sont), soyez francs jusqu'à l'honnêteté totale: vous lancez des vœux à des gens que vous ne pouvez pas blairer, simplement pour vous éviter les messes basses concernant votre manque de courtoisie, ou encore pour vous épargner des engueulades avec des proches (qui a dit belle-mère?! Qu'il se dénonce!), alors que vous n'arrivez même pas à en accepter la simple présence dans une distance de sécurité. On donne du bonne année comme l'on donnerait de la B.A, vous savez, cette pièce jaune jetée négligemment dans le gobelet d'un pauvre hère en vous disant "il picolera, mais au moins j'ai ma conscience pour moi". Comme je le dis souvent: foutaises. Contentez-vous d'être sincères, cela vous fera pas mal d'histoires lors du premier naufrage, mais ensuite vous aurez une paix digne des plus grands souverains fainéants.
Oh, d'aucun va me dire que, non ils ne donnent pas des vœux à tout le monde, que non ce n'est pas hypocrite, et que non ils ne cirent pas les pompes en agissant de la sorte. Fort bien. J'accepte le propos, mais cela sous-entend alors que les dits vœux sont alors machinaux, sitôt dits sitôt oubliés, et qu'en conséquence ils ne valent guère plus que la salive gaspillée à lancer les deux mots fatidiques. Alors pourquoi se fouler la langue, quand on peut s'en épargner l'effort? Je ne renie par le droit d'être sympathique, pour ne pas dire lumineux de ceux qui nous donnent de la générosité et de l'espoir avec candeur, mais au-delà, je doute que tout le monde soit atteint de cette grâce, de ce cœur pur qui donne sans attendre quoi que ce soit en retour. Cynisme? Cruauté? Non, juste une lucidité ordinaire me faisant douter des gens.
Certains attendent sûrement de moi que je dénonce le consumérisme et le profit généré par les fêtes de fin d'année. Je l'ai déjà fait à tant de reprises qu'il serait mal venu de remettre le couvert, donc je vous laisse à vos réflexions sur ce que sont réellement ces fêtes. La seule à se demander est: fait-on preuve de sincérité avec les vœux et les cadeaux, ou bien le fait-on pour obtenir une tranquillité d'esprit?
Bref. Je ne plierai pas: je hais les fêtes, et ça, ce n'est pas nouveau. Je les hais parce qu'elles ne représentent rien d'autre qu'une date sur un calendrier, parce qu'il serait de bon ton d'agir au quotidien et non de manière ponctuelle, et pardessus tout de cesser de suivre ces obligations parce que la masse agit de même. Cela ne me fait pas dire de ne pas répondre, car la politesse est importante à mes yeux, mais avant tout de ne donner du "bonne année" que lorsqu'on est convaincu qu'on le fait parce qu'on souhaite réellement une bonne année à l'autre… Je sais bien que c'est un cliché absolu, que je vais encore passer pour un misanthrope doublé d'une pourriture immorale, mais après tout, mieux vaut passer pour un con, que de l'être en faisant mine de ne pas l'être.
Sur ce, je vous souhaite non pas une bonne année, mais carrément "je vous souhaite que l'avenir vous sera plus agréable qu'il ne l'a été l'année dernière". Pourquoi cette différence? Parce qu'au moins, si vous ne me relisez jamais, j'aurai la certitude de ne pas cantonner mes vœux à une période temporelle restreinte, mais pour le plus longtemps possible!
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