C'est drôle, un clown?
Quiconque me parle de cirque me pousse à avoir une étrange montée d'allergie, à tel point que l'urticaire me guette. Contrairement à une majorité d'enfants adorant la piste aux étoiles, l'odeur de fauves en cages, et les bêtises des clowns, je voue une forme d'aversion chronique pour ce qui touche, de près ou de loin, ce monde merveilleux des saltimbanques migrateurs. Pourquoi? M'interrogerez-vous d'un regard ébahi. N'est-ce pas impressionnant, ces trapézistes voltigeant au-dessus de la sciure, des animaux dressés pour faire des tours incroyables, ou encore ces gags géniaux des amuseurs bariolés? NON! Je n'ai aucun amour pour tout cela, je dirais même que le cirque est un véritable repoussoir, susceptible de créer en moi des pulsions meurtrières. A l'instar de l'illuminé religieux qui, au détour d'une vision, va aller tuer de l'impie par grappes de douze, j'ai des envies de massacre du type à la trogne blanchie et au blase écarlate. Je hais le cirque!
Bizarre tout de même... un cirque réunit des artistes, des gens courageux qui font un travail harassant, sans cesse sur les routes, et donnant de la joie aux petits comme aux grands. Seulement voilà, ce divertissement séculaire regroupe pour moi plein de choses dont j'ai une terrible horreur. Prenons les choses dans l'ordre voulez-vous. Je ne suis pas un fervent écologiste, pas plus qu'un défenseur de la cause des bestioles à poils ou à écailles, mais dans l'absolu, l'idée même de faire se ridiculiser des animaux aussi majestueux que des lions ou des éléphants pour notre plaisir égoïste me laisse perplexe. A la limite, voir des caniches roses faire des tours stupides, c'est presque jouissif tant je déteste ces bestioles, mais pas des félins bordel! Le tigre doit être en liberté, pas en train de jouer une comédie pathétique, gueule ouverte, tout ça dans l'attente d'une pitance dans un enclos ridiculement petit. Donc déjà, il y a pour moi quelque-chose qui ne va pas. Ne me faites pas dire que ces animaux sont maltraités, je doute que cela soit le cas, et je pense même qu'il est hélas presque certain qu'ils sont plus en sécurité dans un cirque qu'en liberté... Mais vous ne me ferez pas cautionner ce genre de distraction.
Maintenant, toutes les autres attractions méritent un détour admiratif: jongleurs, acrobates, écuyers, ils sont tous talentueux, avec un nombre d'heures colossal d'entraînement et de souffrances à leur actif. Ca, je respecte, surtout dans les conditions d'un spectacle en direct, face à une foule exigeante et surtout habituée au cinéma popcorn. Donc, de fait, chapeau les artistes. Le seul de ce lot, le seul qui me fait m'interroger sur sa santé mentale, c'est ce con de clown. Qu'on m'explique la trajectoire du type qui veut devenir clown bordel! Qui veut porter des grolles immenses, des fringues bariolées, avoir la tronche maquillée jusqu'au ridicule, le tout surmonté d'un chapeau débile? Qui? Qu'il se dénonce, et surtout qu'il consulte en urgence! J'arrive à concevoir qu'on ait envie d'amuser, de faire rire, de créer des gags visuels... Mais pas en clown bon sang! Je ne trouve pas l'attirail clownesque utile pour provoquer l'hilarité, d'autant plus que nombre des drôleries visuelles fonctionnent très bien sans cet accoutrement débile. Allez, je veux une seule bonne raison!
Et puis, merde quoi, le clown, je ne lui trouve pas une tronche marrante, mais plutôt terrifiante et glauque. Tenez, les peintres au rabais font souvent des clowns tristes, parce qu'on est supposés les voir toujours souriants et rigolos. Erreur! Un clown cache nécessairement un être humain, donc de base capable de faire une gueule de déterré, de s'être enivré au point d'aller discuter avec une poubelle, ou d'avoir simplement le blues des jours qui déchantent. Cependant, même le sourire du clown me file la trouille, j'ai la désagréable sensation de voir le regard d'un psychopathe déguisé, d'un dingue qui n'attend finalement qu'une opportunité pour m'enterrer vivant, me dépecer, ou encore me coller quelques litres de sans-plomb sur la courge. Pourquoi, encore une fois pourquoi ai-je donc cette impression diffuse qu'il va sortir non pas un klaxon pour un gag stupide, mais un couteau gigantesque pour m'étriper en public, le tout au son d'une musique de cirque et avec le rire de l'assistance?
Le clown fout la trouille, il me fout littéralement les boules...
Mais en y songeant bien... Le clown psychopathe, c'est un personnage de Stephen King ça, et même un téléfilm... Tenez, voyez donc son portrait...
Vous ne le trouvez pas effrayant... Et comme ça?!
Foutus souvenirs refoulés! CLOWN, JE TE HAIS!
Bizarre tout de même... un cirque réunit des artistes, des gens courageux qui font un travail harassant, sans cesse sur les routes, et donnant de la joie aux petits comme aux grands. Seulement voilà, ce divertissement séculaire regroupe pour moi plein de choses dont j'ai une terrible horreur. Prenons les choses dans l'ordre voulez-vous. Je ne suis pas un fervent écologiste, pas plus qu'un défenseur de la cause des bestioles à poils ou à écailles, mais dans l'absolu, l'idée même de faire se ridiculiser des animaux aussi majestueux que des lions ou des éléphants pour notre plaisir égoïste me laisse perplexe. A la limite, voir des caniches roses faire des tours stupides, c'est presque jouissif tant je déteste ces bestioles, mais pas des félins bordel! Le tigre doit être en liberté, pas en train de jouer une comédie pathétique, gueule ouverte, tout ça dans l'attente d'une pitance dans un enclos ridiculement petit. Donc déjà, il y a pour moi quelque-chose qui ne va pas. Ne me faites pas dire que ces animaux sont maltraités, je doute que cela soit le cas, et je pense même qu'il est hélas presque certain qu'ils sont plus en sécurité dans un cirque qu'en liberté... Mais vous ne me ferez pas cautionner ce genre de distraction.
Maintenant, toutes les autres attractions méritent un détour admiratif: jongleurs, acrobates, écuyers, ils sont tous talentueux, avec un nombre d'heures colossal d'entraînement et de souffrances à leur actif. Ca, je respecte, surtout dans les conditions d'un spectacle en direct, face à une foule exigeante et surtout habituée au cinéma popcorn. Donc, de fait, chapeau les artistes. Le seul de ce lot, le seul qui me fait m'interroger sur sa santé mentale, c'est ce con de clown. Qu'on m'explique la trajectoire du type qui veut devenir clown bordel! Qui veut porter des grolles immenses, des fringues bariolées, avoir la tronche maquillée jusqu'au ridicule, le tout surmonté d'un chapeau débile? Qui? Qu'il se dénonce, et surtout qu'il consulte en urgence! J'arrive à concevoir qu'on ait envie d'amuser, de faire rire, de créer des gags visuels... Mais pas en clown bon sang! Je ne trouve pas l'attirail clownesque utile pour provoquer l'hilarité, d'autant plus que nombre des drôleries visuelles fonctionnent très bien sans cet accoutrement débile. Allez, je veux une seule bonne raison!
Et puis, merde quoi, le clown, je ne lui trouve pas une tronche marrante, mais plutôt terrifiante et glauque. Tenez, les peintres au rabais font souvent des clowns tristes, parce qu'on est supposés les voir toujours souriants et rigolos. Erreur! Un clown cache nécessairement un être humain, donc de base capable de faire une gueule de déterré, de s'être enivré au point d'aller discuter avec une poubelle, ou d'avoir simplement le blues des jours qui déchantent. Cependant, même le sourire du clown me file la trouille, j'ai la désagréable sensation de voir le regard d'un psychopathe déguisé, d'un dingue qui n'attend finalement qu'une opportunité pour m'enterrer vivant, me dépecer, ou encore me coller quelques litres de sans-plomb sur la courge. Pourquoi, encore une fois pourquoi ai-je donc cette impression diffuse qu'il va sortir non pas un klaxon pour un gag stupide, mais un couteau gigantesque pour m'étriper en public, le tout au son d'une musique de cirque et avec le rire de l'assistance?
Le clown fout la trouille, il me fout littéralement les boules...
Mais en y songeant bien... Le clown psychopathe, c'est un personnage de Stephen King ça, et même un téléfilm... Tenez, voyez donc son portrait...
Vous ne le trouvez pas effrayant... Et comme ça?!
Foutus souvenirs refoulés! CLOWN, JE TE HAIS!
1 commentaire:
Encore un traumatisé par ça :D
J'ai eu la chance de ne jamais le regarder personnellement :) Pas d'aversion démangeaisonante pour moi.
Oui, je pense que les bêtes seraient mieux en libertés qu'en cage bien souvent.
Je ne suis pas non plus fan des cirques. Ça me désole plus qu'autre chose et je trouve ça pittoresque.
CECI ÉTANT DIT, et parce que tu nous le demande expressément, j'ai vu des gens à qui on peut excuser d'être clown. Ceux qui sont clowns dans les hopitaux pour remonter le morale des enfants malades, ils sont géniaux !
Quant à la raison de l'accoutrement, ce sont bien les plus jeunes que ça vise, ça leur crée un icône (un peu comme d'autres dont je tairais le nom au cas où des jeunes me liraient :p) qui justement s'éloigne de ce qu'il ont peut-être déjà vu des êtres humains, qu'il peut être versatile en émotions alors que dans la théorie, l'image qu'on tente de donner au enfant du clown est un personne toujours heureux.
J'avoue un peu faire l'avocat du diable (en argumentant expressément dans le sens contraire du tien) mais c'est toujours mieux pour nourrir l'esprit critique et laisser aux gens se forger leur propre opinion.
Sinon et pour finir, à part si l'explication est sûrement due au traumatisme à cause de "ça" (rien que le titre/nom donne froid dans le dos), je trouve, sans offense, que ce n'est pas là un sujet très intéressant, que je n'aurais pas abordé personnellement mais puisque tu en parles avec tel ardeur et répugnance, je ne pouvais pas ne pas te répondre :p
Amicalement, toussa. ++
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