22 janvier 2009

Une peu de poésie...

J'ai parlé de toi à une fleur ce soir.
Elle m'a répondu qu'elle était gênée.
Je l'ai regardée surpris et peiné,
Car elle se disait broyer du noir.

Alors la fleur me dit de sa corolle dorée:
"Son sourire éclaire ton âme chaque matin,
Tout comme le soleil de rayons me fait un écrin,
Et je n'ai pas ta chance de pouvoir l'admirer.

En effet la fleur se brûle à ces rayons d'or,
A cette lumière intense et pourtant nécessaire,
Alors que toi tu peux t'approcher et être fier,
De serrer dans tes bras l'être aimé que tu adores."

Comblé par cette vérité et un peu triste à la fois,
Je me suis penché vers elle et j'ai versé,
Quelques gouttes sur ses racines et embrassé,
Ses pétales pour sentir son odeur légère comme la soie.

"Fleur ne crains pas la morsure du céleste,
Partage avec moi tes qualités incroyables.
Tu es parfum subtils et couleurs inneffables,
De celles pour notre joie peu à peu tu te délestes.

Car après t'avoir cueilli ce sera ta fin,
La déchéance lente d'une plante qui se meurt,
Pour le bon vouloir d'un homme qui a peur,
Que son amour parte et qui te fera un écrin,

Pour rassurer de ses sentiments la Femme,
Celle qu'il ne peut pas se permettre de délaisser.
Alors fleur fais moi ce cadeau qui va te blesser,
Celui de t'offrir en sacrifice pour ma Femme."

La fleur sourit alors et ferma ses pétales,
Pour qu'elle puisse éclore à nouveau,
Ceci Dans un vase blanc pas spécialement beau
Afin qu'elle garde en elle son joli hâle.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sublime.

Mais quelle est donc cette Fleur?
Que tu sacrifies sur l'autel de l'Amour..
Curiosité, quand tu nous tiens..!