27 décembre 2012

Nostalgie

C'est bizarre, ce genre de chanson me repasse dans les tympans avec un plaisir sans cesse renouvelé. Je sais bien que cela ne va pas toucher tout le monde, notamment celles et ceux qui n'ont pas connu une époque aujourd'hui révolue de l'informatique "8 bits". Déjà, rien que le terme doit en surprendre plus d'un, tant parce qu'il n'est pas usuel de parler de "bits" dans avoir l'air vulgaire, que parce que le côté technique de la chose n'intéresse qu'une partie congrue de la population. Cependant, pour les anciens comme moi, c'était toute une série de jeux vidéo à la sonorité simpliste, au style très dépouillé, mais avec énormément de profondeur. Alors, pour être clair, je me remets dans le casque ce truc ci-dessous:

C'est connoté ancien temps, et ça semble tout droit sorti d'un jeu vidéo des années 80/90! Oui, chers lecteurs, je suis un nostalgique de cette époque bénie où le jeu était avant tout un loisir, un délire de fanatiques qui s'adonnaient à la création en cherchant à outrepasser les limites des machines qu'ils utilisaient. Le jeu vidéo n'était pas l'industrie que nous connaissons, et encore moins les budgets aujourd'hui en jeu. On jouait, on prenait plaisir à le faire, et ceux qui programmaient le faisaient en songeant autant à leur plaisir qu'à celui de ceux à l'autre bout de la chaîne.

Moquez vous, rigolez donc... Mais finalement, quand vous mettez les pieds dans un magasin pour acheter un jeu, que recherchez vous? L'esthétique? Ca ne suffit pas. La durée de vie? Comme elle est majoritairement indigente, vous passez outre. La qualité de scénario? Ahhh, le scénario d'un "pan pan bestiole tuée"! Alors quoi finalement? Un loisir numérique capable de vous tenir en haleine, de vous offrir un challenge tout en n'étant pas nécessairement frustrant, et qui ne se finit pas en quelques minutes. C'est ça qui plaisaient et qui plaisent encore!

Alors, évidemment, comme tout business, il y a eu énormément de jeux pourris, d'atrocités sans nom dont parle fort bien le joueur du grenier. D'ailleurs, relevez qu'il y a énormément de vrai dans ce qu'il dit: surexploitation de licences, manque de finition, bref tous les travers que cette industrie peut engendrer. Et pourtant, je reste nostalgique de ces pâtés de pixels, du temps passé à potasser les journaux spécialisés (qui sont morts pour la plupart), à chercher à comprendre comment étaient faits ces programmes pour éventuellement y bidouiller quelque chose et obtenir "les vies infinies"! Allez faire un tour sur son site, et regardez donc ses critiques, et préparez vous à quelques gros fous rire. C'est idiot, cliché au possible, pétri de référence "à la con", mais c'est tout ce que j'aime, car on ne critique jamais mieux que ce qu'on aime...

Les tests rétro du joueur du grenier

1 commentaire:

MSPE a dit…

Merci à toi pour cette découverte, c’est jouissif !