30 septembre 2015

Et une réponse une!


Je vais faire plus simple, puisqu'il me semble que j'ai laissé ouverts les commentaires, je trouve cavalier de faire la critique d'un texte sans même daigner en alerter l'auteur.

En l'occurence, sans Sebsauvage, je n'aurais pas même eu connaissance ce que qui va suivre. L'attitude est cavalière de s'octroyer un droit de réponse, sans pour autant offrir à celui qu'on critique la possibilité de se défendre. Enfin bon passons, j'y reviendrai plus tard dans ma réponse.
Mais il est que j'oublie toujours LA chose fondamentale: le droit de réponse sur le net semble être réservé à celui qui se croit doté d'une conscience et/ou d'une compétence supérieure...

la critique initiale

Décortiquons:
Je mets en italique et en gras la phrase de l'auteur sans la moindre modification. Je place le lien ci-dessous pour vous permettre de le vérifier.
Mes réponses seront donc écrites "naturellement".

Commencer par citer du Jean Sevilla, soit. Disons que ça donne le ton.
Et? Ce jugement de valeur est inacceptable. Jean Sevilla n'est peut-être pas un homme pour qui je voue un culte, et encore moins à qui je donnerais un soutien moral, mais son ouvrage décrit et surtout décrie très exactement cette vindicte du "Si tu n'es pas de mon bord, tu es l'ennemi".
N'en déplaise à ses détracteurs, si l'on sort cette idée fondamentale, cela remet bien en place un fait qui est que le net se plait à colporter l'idée que le monde est bipôlaire. Non: il n'est pas bipôlaire et le droit à l'opinion et à l'expression n'est pas réservée à une élite. Ce mode de fonctionnement n'existe que dans les systèmes politiques tels que les dictatures où une "élite" domine les débats sans droit de réponse.
Et ça vois-tu, il en est hors de question

Le reste de l'article n'ayant donc rien d'étonnant, avec un gros côté Salomon, qui présuppose les deux partis d'une controverse équitablement coupable sans prendre en compte le moindre contexte.
Allons bon, parce que défendre la liberté d'expression et estimer que se faire violence soi-même est contraire à tout progrès est un suicide social est idiot? Qui de nous deux est le plus condescendant?

Le deuxième élément, lié au premier, est l'absence totale de vision des mécaniques d'oppression et de privilèges à l'œuvre, couplé à une recherche de la "vérité" plutôt qu'à une recherche de justice. Ainsi donc un homophobe et un défenseur des droits des couples de même sexe sont posés sur un pied d'égalité dès le départ, par le simple fait de s'envoyer des noms d'oiseaux tous les deux. Cet aveuglement sur le contexte est une condition de perpétuation des oppressions.
La seule justice est basée sur l'équité et non sur celui qui gueulera le plus fort. L'oppression débute par le refus même d'écouter ou de tenir compte des idées d'autrui. La preuve en est, en cherchant à rabaisser mes idées, tu te fais le chantre même du despotisme intellectuel. Désolé, tu ne vaux guère mieux que ceux que je dénonce, parce que justement tu ne débats pas, tu dénigres, et c'est un tout autre mode de penser.

Dire "les deux partis ont tous les deux torts", c'est pas de la justice, c'est pas de la vérité, c'est se voiler la face pour ne pas se remettre en question. Parce que les remises en question, ça pique.

Appliquons ce raisonnement à d'autres situations :

Et pourtant, décortiquons tes exemples! Allez, rigolons un peu de ces clichés, prenons les pour ce qu'ils sont, à savoir de la provocation facile.

- un SDF qui donne des coups à des flics qui le maltraitent : les deux ont donc tort équitablement ;
Non: il s'agit de légitime défense et certainement d'une intention de se rendre justice soi-même. Il ne s'agit certainement pas de la même problématique. Personne ne dit, pas moi en tout cas, que celui qui se fait frapper n'a pas le droit de répondre. Ce que je dis, c'est qu'il est absurde d'espérer se faire justice, sauf à croire dans le mouvement vigilante à l'américaine où les gens deviennent paranoïaques et portent une arme sur soi par peur de l'agression.
- une femme qui frappe son conjoint qui la roue de coups fréquemment : les deux ont donc tort équitablement
Encore une fois mauvais exemple: Légitime défense lors de l'agression, avec la question également fondamentale de savoir où est son entourage pour lui accorder gîte et sécurité, ainsi que les institutions pour sanctionner sévèrement l'époux violent. En quoi la défense de sa propre vie a un quelconque rapport avec l'idée de défendre ses idées, ainsi que le droit de les exprimer?! Remets les pieds sur terre et parlons des choses dont JE parlais.
- un maghrébin qui démonte son agresseur dans la rue qui voulait le tabasser en hurlant "retourne chez toi" : les deux ont donc tort équitablement ;Alors là, le cliché confortable. Pour ton information, je suis fils d'immigré, et pour avoir mangé des commentaires racistes sur l'accent de mes parents, sur le prénom de mon père et j'en passe, ce que tu cites est à hurler de rire (ironiquement). Non: que le type se défende et rende les coups est une chose, qu'il en vienne à devenir raciste dans ses propos en est une autre.
En quoi tenir un propos raciste est lié à la situation? Ca n'est ni excusable ni justifiable. C'est si facile de se réfugier derrière la fausse morale du "je rends les coups". Encore une fois non et je le soutiendrai mordicus: on ne peut pas tout excuser sous prétexte qu'on se doit de se protéger.
- une femme qui donne une gifle à son patron après 6 mois de harcèlement moral au travail : les deux ont donc tort équitablement ;
Oui C'est une "conne" finie. Il y a trois choses. Un, lui coller la tarte dès la première fois. Deux, si la baffe ne vient pas porter plainte, et trois démissionner. Et surtout remballe-moi les "Elle ne peut pas elle a un crédit" ou "elle a des gosses à nourrir". A un moment ou à un autre, la baffe ne changera rien... si ce n'est qu'elle sera virée sans rien, qu'elle sera responsable de sa déchéance, et au final qu'elle n'aura le droit qu'à un jugement de valeur de la société, à savoir qu'elle a été violente en réponse de l'agression d'un pourri. La justice expéditive, je la laisse à celles et ceux qui pensent que sortir le fusil et descendre un cambrioleur est une bonne façon de fonctionner. Je laisse à chacun le soin de méditer sur l'idée suivante: oui c'était un voleur, mais méritait-il la peine capitale pour autant? C'est ce monde que tu désires? Je te le laisse volontiers.

On a une chose de formidable dans l'existence, c'est de pouvoir faire des choix. Chaque choix nous mène à l'échéance suivante, chaque décision crée de nouvelles voies. Prétendre que la violence, le dénigrement ou le harcèlement peuvent être tolérés parce qu'on se pense "mieux placés pour comprendre", c'est du fascisme et rien d'autre.

- etc.
Prenons des "etc" pour te répondre:
- Ton pays bombarde le mien, ton gouvernement a fait brûler des villages chez moi. Je me dois donc de plastiquer un bus et de t'y voir partir en morceaux en représailles. Après tout, tes civils valent bien les miens non?
- Tu es banquier. A cause de tes magouilles dans mes placements alors que je te faisais confiance, je suis ruiné et j'ai perdu ma maison. En conséquence, je me dois de te bousiller pour te faire comprendre quel effet ça fait de tout perdre.
- Tu n'es pas d'accord avec mes idées, tu manifestes dans la rue en gueulant des slogans. Je suis en opposition, j'ai donc le droit de faire usage de la matraque pour te faire taire.

Ce sont des exemples aussi caricaturaux que stupides, parce que la loi du thalion, tout comme l'idée saugrenue que de juger les autres coupables d'avoir des idées différentes me sont intolérables.

Par quelle magie les relations de causalité disparaissent-elles dès lors qu'il s'agit d'oppression ? Dans quel monde les rapports sont-ils miraculeusement aplanis à partir du moment où on s'envoie des fions ?
Correction: débattre n'est pas agresser celui avec qui l'on est pas d'accord. Si tu me dis une chose sur laquelle je suis en opposition me donne, selon tes mécaniques, le droit de t'insulter et même de te passer à tabac? Où est l'orifice où je peux te carrer ma matraque histoire de voir si ton raisonnement te convient?

Il n'est pas et n'a jamais été question de savoir qui détient une quelconque "Vérité" ou de "convertir" qui que ce soit. Mais si répondre pied à pied par des arguments c'est se fourvoyer, alors, oui, on est mal barré.
Réponse pied à pied, ce n'est pas se croire supérieur, ce n'est pas traiter les autres de haut en les jugeant inaptes à comprendre quoi que ce soit, c'est justement discuter, faire preuve de discernement.
Tu te fourvoies effectivement en posant sur autrui ton regard supérieur, parce que ce regard te rend justement intolérant, dogmatique et par conséquent aussi mauvais que celui à qui tu reproches d'être dans le faux.
Etre dans le vrai, ce n'est pas dire que les autres ont tort.
Ce n'est pas parce qu'une majorité dit une chose que c'est pour autant la vérité.

Après, j'ai peut-être mal vu les propos publiques (les seuls que je peux voir), mais il me semble qu'il y a eu pléthore d'arguments, et que les "insultes et attaques" sont marginales (mais inévitables, on va pas démouler un cake pour ça). Et on devrait se concentrer sur ces dernières. Parce que heu... Ah oui, c'est plus confortable.
En effet, "nous nous fourvoyons".
Relis les bien en effet: quand on en arrive à une vision où l'on taxe l'autre de "con" parce qu'il ne pense pas à l'identique, c'est effectivement une errance dramatique pour la liberté d'expression.

Pour ma phrase sur ce qu'est Internet, etc. vous pouvez la retrouver dans la vidéo "Apprendre à débattre" disponible là.
Nous en sommes donc à des cours à présent? Si vous voulez les liens, allez sur le site initial, je ne me ferai pas le chantre de ces "apprenez donc à vous exprimer, au lieu de le faire par vous-même bande d'incapables".

Désolé: Je me devais de répondre, car comme je l'ai dit dès le départ, il est particulièrement "amusant" d'avoir le droit à un jugement et des critiques qui me sont destinées, sans pour autant daigner m'en informer. N'y-a-t-il donc pas dès le départ un contresens monstrueux, et une hypocrisie puante?

Bon vent, je sais où je n'irai pas pêcher mes lectures ni mes discussions.

C'est relativement fondamental. Il me semble. C'est un tout petit peu oublié dans ce lien. Il me semble.
Tout comme respecter les opinions d'autrui dans le tien. Et ça aussi, étonnamment, ça me semble fondamental.

Le terrorisme intellectuel

J'en reviens toujours à ce titre, à cet ouvrage de Jean Sevilla. Qu'on n'aime ou pas sa ligne politique, l'ouvrage éponyme résume bien ce qu'il se passe dorénavant sur la toile: avoir une opinion, ce n'est plus seulement l'exprimer, c'est risquer d'être lynché sous le prétexte de la divergence d'idée. Vous trouvez le propos très fort quand je dis lyncher? Quand vous êtes agressé verbalement, qu'on vous insulte plus ou moins directement, qu'on tente de rabaisser vos compétences avec comme seul argument "Tu es mauvais tu n'y connais rien", n'est-ce pas là une lapidation en place publique? A mon sens, c'est du même niveau de violence, parce qu'à force d'être insulté, étiqueté, on finit par se sentir petit, mauvais, alors qu'au départ l'on ne voulait qu'une chose: partager des idées.

Avoir des idées aujourd'hui, c'est quelque-part une chose utopique. Dans un monde où la bienséance et le propre sur soi font office de lois tacites, impossible de s'exprimer sans passer pour un déviant, un danger pour les autres, et donc d'être immédiatement agressé. Notez une chose: les gens pensent en lisant ce propos qu'il s'agit uniquement des discours nationalistes, racistes, xénophobes ou sectaires, mais il n'en est rien! Se dire alter mondialiste, c'est aujourd'hui être propre sur soi; revendiquer un petit côté anar ou écolo, c'est être smart; affirmer sans rougir voter Mélenchon, c'est prendre part à la mouvance bien-pensante. Désolé, mais il n'est pas moins malsain de revendiquer une idéologie en injuriant ceux qui pensent différemment sous prétexte qu'elle n'est pas à droite. Dans tous les cas, refuser la différence d'idée, s'en servir comme support à l'agression verbale et/ou physique, cela demeure du fascisme.

Le mot est lâché. Il ne s'agit pas d'atteindre un point Godwin, mais bien d'en prendre la mesure: Quand on censure, quand on se sert du délit d'opinion comme arme de communication, ce sont des méthodes dictatoriales, et ce n'est pas parce que cela se cantonne à un écran que cela en devient moins violent. Je ne suis pas sensible à ce genre d'insulte, parce que je suis peut-être plus dur ou simplement plus méchant que la moyenne. D'autres subissent en revanche de plein fouet cette violence par l'écrit, parce que leur candeur et leur générosité les empêche de voir l'humain comme je le vois moi, à savoir un animal égocentrique, prétentieux et mégalomane qui reproche constamment à ses congénères de ne pas penser comme lui il pense.

Ce que je lis souvent sur la toile, c'est "on veut la liberté d'expression", ou encore "le web est un univers libre"… Libre, vaste blague hypocrite, d'autant plus quand la même vox populi se met en branle pour lyncher quelqu'un qui n'entre pas dans le moule du mouvement. En quoi se dire révolutionnaire est quelque-chose de crédible, quand le propos est tenu par un nanti qui jamais n'osera lever le poing en dehors de son salon? En quoi s'estimer mieux informé que son voisin fait de soi une référence? Comme s'il n'y avait qu'une seule voie, qu'une seule idée, une seule solution à divers problèmes.

La plus grande insulte que font les internautes à la liberté, c'est de s'en servir comme étendard, tout en ayant une attitude de despote. NON: insulter un inconnu qui n'a pas vos idées n'est pas remettre en cause ses idées. Quand quelqu'un tient des propos inacceptables, ce n'est pas en tenant soi-même des propos symétriques qu'on en devient meilleur! C'est l'argumentaire, l'explication, ce que j'appelle tout simplement l'éducation et le partage de l'information qui donnent un droit de s'exprimer. Quand un raciste est insulté par un soi-disant non raciste, je ne vois que deux personnes tout aussi bornées qui se jettent au visage des insultes, et rien d'autre. A partir de là, je ne vois plus le fond mais que la forme… Et ça, c'est si commun sur la toile que c'en est pathétique.

Le monde n'est ni binaire, ni même à cheminement unique. Le progrès ne passe pas par la dictature intellectuelle, pas plus qu'il ne passe par l'annihilation les déviances selon une grille de critères. Il est aujourd'hui en principe normal de considérer l'homosexualité comme une sexualité "normale", mais cela n'empêche pas que lorsqu'il y a un débat sur la question de l'adoption par un couple homosexuel que chacun brandit les fourches et menace le camp d'en face des pires sévices. Qui a raison? Qui a tort? LES DEUX! Celui qui ne sait pas poser le débat contradictoire, celui qui légitime l'injure en lieu et place de l'argument mérite tout autant le bûcher que celui à qui il voue ce sort funeste. Etre pour ou contre n'a plus de sens, puisque la vision n'est plus que monolithique et dogmatique.

Les sujets de discorde sont aussi nombreux qu'il y a de gens dans le monde. La religion, l'économie, la politique, la philosophie, tout est bon pour se disputer, voire même se tirer dessus au fusil. Il est devenu de bon ton d'être méprisant avec les religieux, parce qu'ils tiennent des discours qui semblent rétrogrades et plus en phase avec leur temps. Est-ce indispensable de mépriser, alors qu'il faut ouvrir au contraire le dialogue pour faire en sorte que chacun trouve sa place dans le monde? "Aimez-vous les uns les autres", c'est rétrograde et pas moderne? "La famille, c'est important", c'est stupide et suranné? Il ne s'agit donc pas de dire "ils ont des mauvaises idées", mais bel et bien de dire "ce sont des cons parce que je ne suis pas d'accord avec eux". Et c'est ça, votre internet de tolérance et d'équité? C'est ça, ce monde virtuel où chacun a le droit de s'exprimer sans crainte d'être agressé pour ça? Votre monde, vous pouvez alors vous le garder et vous y enfermer joyeusement.

Le réseau ne se résume pas à une mouvance, à une seule ligne de conduite ou d'opinion. Quand je vois "Facebook", je vois "réseau asocial" et non "réseau social". Pourquoi? Parce que c'est le lieu de prédilection pour se sentir appartenir à un groupe aussi contrefait qu'inexistant. Avoir des idées, ce n'est pas forcément devoir les voir critiquées et mêle insultées. Avoir des idées, c'est simplement être en vie, exister, et ne pas se contenter de copier et singer les idées du plus grand nombre. Et tout le paradoxe de la toile est là, juste sous notre nez: on revendique le droit de s'exprimer, mais avec un "Oui mais" non écrit complètement accepté et tacite, une obligation d'autocensure sous peine d'être pris pour cible. A ces censeurs, ces critiques bas de plafond je dis joyeusement "MERDE" comme je l'ai toujours fait.

Oui, le mot vulgaire : "MERDE". Sans fard, sans réflexion autre que "MERDE". Je vous emmerde profondément, vous autres qui vous pensez être les détenteurs de la Vérité. La Vérité ne s'impose pas par les armes ou par la violence, elle s'impose d'elle-même dans les esprits. C'est toute la différence entre conversion religieuse à marche forcée, et éducation morale et spirituelle. Dès lors que la notion de choix n'a plus de raison d'être, c'est que nous nous fourvoyons.

Ce billet de colère retenez ceci: je suis un intolérant notoire, parce que je me contrefous des idées des autres. "Oui… t'es un sale con quoi" me répondra le critique acerbe. Non abruti: je suis un sale con parce que je sais me défendre, parce que je ne me laisserai pas bâillonner, et parce que je mordrai tout aussi brutalement que celui qui essaiera de me mordre. En revanche, je n'irai pas mordre parce que je ne suis pas d'accord avec quelqu'un, c'est là ce qui nous différencie, c'est là toute la nuance entre celui qui croit détenir la vérité, et celui qui veut la connaître. Je ne suis ni omniscient ni parfait, mais en retour vous ne pouvez pas non plus prétendre l'être de quelque manière que ce soit. Notre imperfection est supposée faire de nous des êtres meilleurs à chaque fois que nous apprenons de nos erreurs. Or, aujourd'hui, l'orgueil démesuré de l'Homme, lié à la sécurité d'être derrière un écran fait de nous des êtres vils, petits, auto satisfaits, jouissant littéralement à l'idée d'attaquer de front quelqu'un sur le réseau.

Un lot de petites phrases à retenir selon moi:
"Ils hurlent et se prennent pour des loups parce qu'ils pensent en avoir le devoir. Pourtant, après avoir hurlé, seul le mâle alpha saura pourquoi il a poussé son hurlement, les autres n'ayant fait que l'imiter. Et quand l'alpha disparaîtra, la meute continuera à hurler vainement sans même s'interroger sur la raison les ayant fait hurler dans la nuit".

PS: Timo... n'en démords pas, ce sera une victoire à chaque nouveau message, même quand je serai totalement à l'opposé de tes opinions!

14 septembre 2015

A écouter et à méditer

C'est une chanson qui mène à énormément de réflexions...

Pour l'instant, je me contente de la déposer ici, charge à chacun d'en comprendre le sens et le pourquoi.

A bientôt ici (j'espère)