22 janvier 2009

poésie (bis)

Cela faisait longtemps que je n'avais pas relu mes poèmes. En voici un second pour vous faire (j'espère) plaisir.

J'entends quelques notes sur un vieux piano,
Il reste quelques gouttes dans mon verre,
Ce n'est probablement pas de l'eau,
Mais à chaque fois je me ressers.

Des doigts glissent des touches noires,
Et pressent tendrement les blanches.
Je laisse à cette mélodie un peu de mon cafard,
Peut être que demain je gagnerai la manche.

Après tout, oublier c'est le début de l'amour.
Faire une croix sur le passé ,c'est un peu
Ecouter le ressac qui efface, pour toujours,
Ce qui un jour, vous a rendu malheureux.

Viens à moi chanteuse, enchanteresse,
Serine moi encore ta petite mélodie,
Je ne pars pas ce soir. Rien ne presse.
J'ignore la pendule, il est peut être midi,.

Mais, peu importe, la nuit vient de s'écouler,
Comme ce liquide qui reste dans mon verre.
Ce n'est pas des larmes que j'y ai versé,
Juste mes souvenirs que ce soir j'enterre,
Au son de ta voix, et à la lueur de tes pupilles.

Trinque avec moi, amour, qui renait encore une fois.
Au comptoir de la vie, ce sont les papilles
Qui décident, ce soir, que je serai ton roi.
Et toi ma reine.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Action, réaction..
La mienne, tu la connais déjà.
Merci!