25 novembre 2007

Poésie gaélique

Voici une poésie traduite par mon ami Thoraval Mc Benah. Bonne lecture !

Version gaéliqueVersion traduite
Heb rann ar Red heb-ken:
Ankou, tad ann Anken;
Netra kent, netra ken,

Daou ejen dioc'h eur gibi;
O sachat, o souheti;
Edrec'hit ann estoni!

Tri rann er bed-man a vez;
Tri derou ha tri divez,
D'ann denn ha d'ann derv ivez.
Teir rouantelez Varzin:
Frouez melen ha bleun lirzin;
Bugaligou o c'hoarzin.

Pevar mean higolin,
Mean higolin da Varzin
Higolin klezeier vlin.

Pemp gouriz ann douar;
Pemp darn enn hoar;
Pemp mean war hor c'hoar.

C'houec'h mabik great e koar,
Poellet gand gallod loar;
Ma n'ouzez-te, me oar.
C'houec'h louzaouen er perik
Meska'r goter ra'r c'horrik;
En e c'henou e vezik.

Seiz heol ar seiz loar,
Seiz planeden gand ar Iar?
Seiz elfen gand bleud ann ear.

Eiz aval o c'houibannat;
Eiz tan gand ann Tantad,
E miz mae e menez kad.
Eiz onner wenn-kann-eon,
O puri enn enez don;
Eiz onner wenn d'ann Itron.

Nao dornik gwenn war dol leur,
E kichen tour Learmeur;
Ha nao mamm o keina meur.
E koroll, nao c'horrigan,
Bleunvek ho bleo, gwisket gloan,
Kelc'h ar feunteun, d'al loar-gann.
Gouiz hag he nao forc'hell all,
E toullik dor ann houc'hzal,
O soroc'hal, o turc'hial,
O turc'hial, o soroc'hall:
Torc'h! Torc'h! Torc'h! d'ar wezen aval!
Ann houc'h koz d'ho tiorreal.

Dek lestr tud gin a welet
O tonet euz a Naomed:
Goa! c'hui; goa! c'hui, tud Gwenned!

Unnek belek houarneset,
O tonet euz a wened,
Gand o c'hlezeier torret;
Hag ho rochedou goadek;
Prenn kolvez da vaz-loaek;
Euz a dri c'hant ho unnek.

O vlejal hi, sonn he fenn.
Korn o sonn boud: tan ah taran;
Glao hag avel, taran ha tan!
Tra ken mui-ken; tra na rann!
Pas de série pour le nombre Un: La Nécessité unique,
Le Trépas, père de la Douleur;
Rien avant, rien de plus.

Deux boeufs attelés à une coque;
Ils tirent, ils vont expirer;
Voyez la merveille!

Il y a trois parties dans le monde:
Trois commencements et trois fins,
Pour l'Homme comme pour le Chêne.
Trois Royaumes de Merlin,
Pleins de fruits d'or, de fleurs brillantes,
De petits enfants qui rient.

Quatre pierres à aiguiser,
Pierre à aiguiser de Merlin,
Qui aiguisent les épées des braves.

Cinq zones terrestres:
Cinq âges dans la durée du temps;
Cinq rochers sur notre soeur.

Six petits enfants de cire,
Vivifiés par l'énergie de la Lune;
Si tu l'ignores, je le sais.
Six plantes médicinales dans le petit chaudron;
Le petit nain mêle le breuvage,
Son petit doigt dans la bouche.

Sept soleils et sept lunes,
Sept planètes, y compris la Poule.
Sept éléments avec la farine de l'air.

Huit vents qui soufflent;
Huit feux avec le Grand Feu,
Allumés au mois de mai sur la montagne de la guerre.
Huit génisses blanches comme l'écume,
Qui paissent l'herbe de l'île profonde;
Les huit génisses blanches de la Dame.

Neuf petites mains blanches sur la table de l'aire,
Près de la tour de Lézarmeur,
Et neuf mères qui gémissent beaucoup,
Neuf korrigans qui dansent
Avec des fleurs dans les cheveux et des robes de laines blanches,
Autour de la fontaine, à la clarté de la pleine lune.
La laie et ses neuf marcassins,
A la porte de leur bauge,
Grognant et fouissant,
Fouissant et grognant;
Petits! Petits! Petits! Accourez au pommier!
Le vieux sanglier va vous faire la leçon.

Dix vaisseaux ennemis
Qu'on a vu venant de Nantes:
Malheur à vous! Malheur à vous! Hommes de Vannes!

Onze prêtres armés,
Venant de Vannes,
Avec leurs épées brisées;
Et leurs robes ensanglantées;
Et des béquilles de coudriers,
De trois cents plus qu'eux onze.

Elle beugle, tête levée:
La trompe sonne: feu et tonnerre;
Pluie et vent; tonnerre et feu;
Rien; plus rien; ni aucune série!

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