04 juin 2007

100 jours, 100 bombes, 100 arrêts

Et de 100 messages… ça en fait des lignes, des mots, des imbécillités étalées au petit bonheur la chance sous les yeux avides de mes rares lecteurs acharnés. Cent fois remettre l’ouvrage sur le métier dit le dicton, pour ma part j’ai remis ici plus d’une fois mes colères et parfois frustrations sur le monde qui nous entoure. Enfin bon, c’est l’occasion de déboucher le champagne et d’en savourer les bulles avant de passer à des sujets moins digestes.

N’est-ce pas affolant de constater qu’une fois de plus la politique nous fait revenir en arrière ? La situation actuelle est pleine d’interrogations sans réponse et pas un pas n’est fait dans la lueur de l’expérience. Depuis plusieurs semaines les « grands » de ce monde se titillent mutuellement à coups de menaces à peine couvertes par l’aspect diplomatique, mais qui deviennent concrètes sur le terrain. Notre cher et tendre imbécile qui sert de président à la nation Américaine s’offre le luxe d’agacer le bec de l’aigle Russe. Mauvaise idée Georges, tu n’as pas en face de toi un taureau écervelé qui se laisse mener à la trique mais un V.Poutine sûr de son fait et d’une fermeté digne de l’empire Soviétique. Encore une fois, le pot de dollars va se heurter contre le pot nationaliste…

Que se passe t’il ? Bonne question chers lecteurs, il s’agit simplement de revenir 30 ans en arrière ! Petit aparté : Ce foutu nombre 30 commence sévèrement à m’agacer, vivement que je passe ce cap pour que la question ne soit plus d’actualité… enfin passons. Donc, je disais que les manœuvres militaristes Américaines nous ramènent 30 ans en arrière, à la grande époque où les Soviétiques et les Américains préparaient dans la joie et l’allégresse l’anéantissement total de la planète à coups de neutrons pernicieusement cachés dans des ogives génocides. Ici, les USA souhaitent disposer d’un parapluie anti missile sur le territoire Européen, juste histoire de se prémunir contre la nation Russe. Contre qui et surtout contre quoi ? N’était-il pas plus raisonnable d’ouvrir un dialogue plutôt que d’imposer une défense aux frontières de l’ex Union Soviétique ?

En résumé le concept est le suivant : les USA placent des missiles supposés abattre les missiles nucléaires tirés depuis la Russie afin qu’ils ne touchent pas le territoire Américain. Jusque là, l’idée semble « logique », mais en quoi les nation Européennes sont-elles concernées par la paranoïa de Washington ? Cette action s’appelle une provocation, et bien qu’économiquement en mauvaise posture la Russie est une nation dont l’orgueil n’est pas à négliger. Ce que répond Poutine en substance c’est « Vous avez peur de moi ? Si vous amenez du potentiel nucléaire en Europe alors je viserai AUSSI l’Europe ». Rien de bien anormal puisque la menace est projetée à ses frontières et non au loin depuis un sous-marin criminel, pardon nucléaire.

De fait, chacun brandit qu’il est menacé par l’autre et que la seule manière de rétorquer est de réarmer. Merci Georges, tu nous offres un come-back digne de Nixon, Khrouchtchev, Brejnev et Roosevelt. Chacun s’armera pour faire peur à son adversaire désigné, et l’autre répondra de manière symétrique. La politique est d’ailleurs une chose très symétrique voire géométrique si l’on y songe bien : « Je ferai ce que toi tu envisageras de me faire » C’est de la symétrie ; « Je suivrai la même voie que la votre » C’est le parallélisme… et ne parle t’on pas de triangulaires lors de certaines élections ? Bref, à toi saigneur (non ce n’est pas une faute de typographe maladroit) tout honneur, Monsieur Bush, BRAVO. Oui, je vous décerne le titre du « con de l’année 2007 » pour avoir restauré un embryon de guerre froide, chose que je croyais jusqu’à présent quasi impossible.

Bon, il serait temps que je prenne quelques cours de russe, sait-on jamais des fois que celui prenant le pouvoir en Russie (Poutine ne pourra pas être réélu) après Vladimir soit pire que lui et conseillé par un général Joukov des familles (Nota : Joukov a mené l’invasion Soviétique en Allemagne et géré la bataille de Berlin).

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