25 juin 2010

De l’œuf à la poule, faut que ça roule !

D’abord, un petit avertissement : je serai en congés quelques temps (environ un mois), et je vais probablement avoir autant de flemme que d’absence de connexion, ce qui va avoir pour impact majeur l’absence de mise à jour de ce site. De ce fait, et par avance pour beaucoup d’entres vous, je vous souhaite à tous d’excellentes vacances.Toutefois, comme je suis quand même présent pour vous donner cette explication, je ne saurais trop me retenir de caser une énième diatribe avant mon effacement temporaire de la toile ! Ah, tempérament de râleur, quand tu me tiens.

Alors, de l’œuf ou de la poule, lequel est arrivé en premier ? C.Colomb, jamais avare de question existentielles, s’est posé la question en ces termes, ceci probablement pour toucher du doigt la perplexité des humains concernant le miracle de Dieu, et surtout celui de la création. Alors, le grand malin qui nous a tous collés ici, tu as choisi de mettre quoi en premier ? L’omelette ou le rôti ? Bien sûr, la question semble absurde, d’autant plus quand on s’appuie sur des réflexions moins créationnistes, et qu’on raisonne en terme d’évolution des espèces. Donc… je descends d’un microorganisme, il s’est fédéré, a créé un bidule vivant dans l’eau, ensuite il est sorti pour aller bronzer à Saint-Malo… De là, le machin a copulé avec ses potes, ils ont vu leurs petits s’adapter, faire pousser des poils parce qu’il faisait froid… Et ainsi de suite jusqu’à l’homme. Admettons. Cela fait très joli dans les schémas, et puis la génétique semble permettre de cartographier des « ancêtres potentiels ». Incroyable, non ?

Mais le bémol monstrueux à coller là-dedans, c’est qu’il n’y a aucune poésie. Hé oui, si l’on met en équation l’évolution, on ôte toute magie à la Vie, on détruit toute imagination. Finies les chimères, adieu licornes et dragons, et bonjour le bidule à nom latin aussi illisible qu’imprononçable ! La science, ce juge de paix (ou de guerre si l’on traite des problématiques telles que l’atome ou les virus mortels), réduit quasiment à néant toute trace d’imagination, en tout cas pour celles et ceux qui s’y adossent mordicus. Le scientifique moyen, pourtant, rêve, il cherche le rêve même, car dans ses théories et hypothèses, il tente de poser des équations décrivant des fantasmes ! Vous en doutez ? Imaginez donc le type qui a, le premier, parlé des trous noirs. Equations et analyses de l’espace à l’appui, notre illuminé s’est pris à rêver d’un « truc » physique improbable, un glouton astral capable tant d’absorber la matière que la lumière. Qu’est-ce donc que ce truc qui bouffe et ingurgite tout ? La science fiction a alors retranscrit cette imagination en situations telles que les voyages intersidéraux, ou bien de dimensions parallèles.

Nombre d’études s’acharnent à identifier les comportements par des nombres et des formules. Loin de toute beauté du geste, des ahuris s’empressent chaque jour à sortir des statistiques aussi inintéressantes que risibles. Je soupçonne ces gens de le faire contraints et forcés, parce qu’il s’agit d’une commande débile d’un client qui paye rubis sur l’ongle. A titre de comparaison, la majeure partie de ces analyses peuvent être résumées par le slogan de la Française des jeux : « 100% des gagnants ont tentés leur chance ». Chouette, une évidence mathématique majeure ! Sans déconner : est-ce qu’on peut réellement tirer des conclusions d’un échantillon de population ? Les élections ne sont-elles pas les reines de la remise en question des dits échantillons ? Quoi qu’il en soit, je pense que Colomb, sans le vouloir, a juste taillé un costard à ces scientifiques bornés qui cherchent toutes les réponses.

J’aime les questions stupides, et la liste de ces questions est potentiellement infinie : combien sont morts en tentant de traverser la Manche à la nage ? Combien y a-t-il de grains de céréale dans un paquet de 350 grammes ? Est-il possible qu’une balle lancée dans l’espace puisse maintenir à tout jamais une trajectoire rectiligne, et une accélération constante ? En fait… on s’en fout ! Tout comme les astronautes ayant fait du golf sur la lune, tout ceci n’a rien de scientifique ni même de signifiant. La science pour le fun ? Pourquoi pas, il existe d’innombrables recettes et autres expériences débiles mais drôles ! Et pour ma part, l’aspect philosophique de la poule et de l’œuf, vous savez… ce que je sais, c’est que je suis (en principe) vivant, que je déblatère des inepties pour mon plaisir (et le vôtre j’espère), et que je suis condamné au caveau, comme chacun de nous !

Alors, de l’œuf ou de la poule, ces deux éléments aussi ordinaires qu’un pot de mayonnaise pour les agrémenter, qui le premier est arrivé ? On s’en fout, et le scientifique aussi. L’essentiel est de trouver le temps de cuisson, et de les déguster dans un délai raisonnable !

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