01 février 2010

Elle crisse

Tu es comme la neige, blanche et légère,
Fine et délicieuse, tu réussis à me faire taire,
Car je suis surpris par tant de beauté.

Moi qui suis trop cambré, bien trop fier,
Tu me rends paisible, et tu fais taire,
Les mots de colère me faisant me voûter.

Nous sommes côte à côte, du même pas,
Sous le dôme blanchi d’un sous-bois,
Et je te sens blottie contre mon côté.

Tout est enneigé, sauf la chaleur de tes mains,
Et je nous imagine enlacés, serrant tes reins,
Un rêve qui s’appellerait juste éternité.

Derrière nous ne subsistent que nos traces,
Avant que le dégel ne les efface,
Je les fixe tendrement en moi, à perpétuité.

Et puis devant l’âtre je pétrirai tes épaules,
Tu soupireras ton désir, et tu m’enrôleras,
Dans tes rangs, que j’ai choisi avec fierté.

Et on se dira je t’aime comme une promesse,
On s’échangera des vœux faits de tendresse,
De ces mots qui ne peuvent être que sincérité…

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