28 décembre 2007

Je sifflote…

En guise de préambule, je tiens à saluer la mémoire de Benazir Bhutto, femme de volonté, femme de réforme, femme symbole d’un esprit progressiste et démocratique dans un pays où la dictature des armes dispute le pouvoir à la dictature religieuse. Qu’elle soit élevée au rang non pas de martyr (chose qu’elle n’aura jamais tolérée de son vivant) mais au niveau de symbole d’une façon différente de voir les choses avec toujours à l’esprit un humanisme de grande valeur. Je crois qu’elle rejoindra le panthéon où réside déjà Martin Luther King, Gandhi et d’autres personnages forts de notre Histoire.

Revenons à présent sur le thème de ce jour qui est de siffler une chanson, un air ou un hymne, ceci non en guise d’accompagnement comme l’on pourrait le faire au volant d’une voiture ou en balade, mais pour marquer son ralliement à une cause et ainsi manifester sa volonté. On raconte qu’à Drancy, durant les exécutions de résistants, bon nombre de détenus sifflèrent l’air de la Marseillaise pour soutenir le condamné dans son dernier voyage. Pour ma part, j’ai eu envie de rédiger un chant qui saurait s’accorder avec ceux déjà écrits en d’autres époques, car certains sont hélas associés à des idéologies et dénotés à cause de celles-ci. L’internationale, le chant des partisans, toutes ces mélodies ont hélas subies le joug d’actes qui ne leur correspondaient pas. Alors, dans un esprit de réforme, ou du moins de coller à une certaine façon de voir les choses, je vous propose ces vers, en espérant qu’ils soient juste une marque d’esprit et non un jour une nécessité absolue. Si ce jour venait à arriver, qu’on m’informe de la partie mélodique associée, j’offrirai alors ces paroles à la foule et non à la SACEM.

Pour tous ceux qui connaissent,
La saveur des barreaux,
Des geôliers qui les oppressent,
Puis les mènent au poteau.

A tous ces gens courageux,
Qui jamais n’abandonnent,
Chantons leurs l’hymne des preux
Pour qui le glas résonne !

Ouvrez tous votre cœur,
A la révolution,
Aux sentiers faits de peur,
Mais aussi d’insoumission.

Levez le poing bien haut,
Montrez le à l’ennemi,
Qu’il voie que c’en est trop,
Qu’on s’est tous réunis,

Sous l’étendard unique,
De la révolution,
Sur le sentier mystique,
De la libération !

A tous ces gens courageux,
Qui jamais n’abandonnent,
Chantons leurs l’hymne des preux
Pour qui le glas résonne !

Ils ont offert leurs poitrines,
Aux fusils assassins,
Sans jamais faire mine,
De faiblir, et même sereins,

On leur doit le respect,
De nous donner la route,
Qui nous mène à la paix,
Et sans le moindre doute,

A tous ces gens courageux,
Qui jamais n’abandonnent,
Chantons leurs l’hymne des preux
Pour qui le glas résonne !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le chant du glas,
Quelques mots justes pour illustrer le courage et la force qui attisent les êtres de sang et de sueur, cette envie de crier sa liberté coûte que coûte, au risque de ne perdre, que sa vie...et non son âme.
Merci.